auto-construire son chauffage solaire individuel à  capteur plan à effet de serre , UN CHAUFFAGE  SOLAIRE SIMPLE   Par  Michel Evrard  Massongy -  Plaine du Chablais-   Haute-Savoie.
capteur solaire
 

UNE  INSTALLATION SOLAIRE SIMPLE
                         Par  Michel Evrard
                                 Massongy -  Plaine du Chablais-   Haute-Savoie.

 

Présentations:

Cher Monsieur bonjour.
L'objectif de ma réalisation est d'économiser des combustibles à effet de serre ou de l'électricité dont les déchets s'accumulent dangereusement. A la Hague, il y a un stock de 80 tonnes de plutonium.

Ici en Haute-Savoie en plein mois de janvier depuis une dizaine de jours, nous avons eu quelques belles journées de soleil, avec des tempéraitures extérieures de l'ordre de 3 à 5 degrés. Ces jours-là, j'ai économisé la moitié du combustible (bois) que j'utilise par temps couvert et températures analogues, à savoir 9 kg environ au lieu de 18. Je suis tellement content de mon installation que je vais mettre 6 m2 de capteurs et j'enverrai les calories
dans un ballon tampon de 150 litres que je mettrai à l'envers pour que l'échangeur se trouve en haut et que je puisse faire fonctionner mon radiateur en thermo-siphon. Mon problème est que n'ayant pas de plancher chauffant, je ne savais pas comment faire. Je ne voulais pas éventrer mon carrelage pour mettre un serpentin, ce qui aurait été trop côuteux. Alors, j'ai eu cette idée de mettre un ballon tampon. La main d'oeuve ne me coûtera pas bien cher, car je réquisitionne mon frère, plombier à la retraite. Mais même en payant un plombier, je crois que mon système doit être remboursé sur une dizaine d'années.

Vous avez toute latitude pour mettre le schéma de mon intatallation et son explication sur votre site car il y a toujours de bonnes idées à glaner ici ou là.

Michel EVRARD (GE 74)
 

Fiche signalétique de l'installation:

Schéma:
 l'installation de chauffage solaire  le vase d'expansion n'est pas représenté
 

Fonctionnement: 

   J’ai fabriqué un capteur solaire de 3m2 qui comporte un serpentin d’une vingtaine de mètres en cuivre de 16 mm, attaché sur une plaque du même métal. Ce capteur est relié à un radiateur Lamella de 80 cm sur 120 cm (d’occasion) qui offre une surface de dispersion de calories de 4 m2 environ. Il est placé contre le mur sud de la maison.

    Le radiateur est juste de l’autre côté de ce mur. La tuyauterie passe par le sous-sol, mais elle pourrait passer directement à travers le mur, comme je le montre dans le schéma .
 
    L’eau est mise en mouvement, grâce à un circulateur  situé au sous-sol, à l’aplomb du radiateur.
    - son déclenchement est assuré par une sonde à bulbe (coût : 30 euros environ) glissée sous la plaque de cuivre à hauteur du tuyau de sortie, quand la température atteint 30° environ, ce qui arrive au bout de 4 minutes d’ensoleillement franc et un angle d’incidence de 30° minimum.
    - le circulateur s’arrête, quand la température du capteur passe en dessous de 30°.

    En début de la  saison de chauffage, c’est à dire du 1° Octobre environ, jusqu’au 10 Novembre, un themomètre posé sur le radiateur peut indiquer jusqu’ à 50°, au moment où l’incidence des rayons du soleil est la meilleure. Puis, jusqu’au 15 Février cette température  dépassera rarement 45°, par temps vraiment clair. A partir de cette date et jusqu’ à la fin de la saison de chauffage, la température mesurée de cette façon, atteint de nouveau, les 50° et les dépasse même. On ne peut pas  tenir la main sur le tuyau d’arrivée ou celui de départ, ce qui me fait dire qu’un radiateur offrant une plus grande surface de dispersion de calories serait plus adapté, en augmentant le delta T.

    Cette installation pourtant modeste donne des résultats surprenants. J’en donne un exemple. Notre séjour fait 50 m2 environ, pour une hauteur de 2,5 m. Lorsque la température extérieure est de 12°, de façon à peu près constante, je fais une petite flambée dans un poêle à bois, le matin. Trois-quatre kilos de bois suffisent. S’il fait beau, j’arrête d’alimenter le poêle et le radiateur solaire prend le relais, vers 11 heures et fonctionne jusqu’à 17 heures, environ. La chaleur accumulée permet de passer la soirée, sans avoir besoin de rallumer le poêle. Ces petites économies s’additionnent au cours de l’hiver et doivent former un total intéressant.

J’essaie de trouver une sorte de calorimètre sous forme de  tube évaporateur qui me permettrait d’avoir une idée plus précise des gains réalisés et donc des économies. Malheureusement, ce système est maintenant introuvable. Quoi qu’il en soit, les résultats sont tangibles et tous les gens qui viennent chez nous, en hiver, un jour de beau temps, sont stupéfaits de l’efficacité de mon installation. Je ne vais pas en rester là.

    Je signale, pour mémoire, que j’ai également un chauffe-eau solaire totalement indépendant du radiateur solaire, ce qui m’a évité  la mise en place d’un système de régulation  très compliqué et coûteux.
 

photo des 
deux capteurs (4m2 au total) placés sur le toit et affectés à l'eau chaude 
sanitaire (ballon de 200 litres en série avec le cumulus électrique de 150 litres) et du capteur (auto-construction) affecté au radiateur et totalement 
indépendant du chauffe-eau.
 

 
Prolongements: 

    Je pense que l’Industrie pourrait proposer un système de ce genre basé sur un capteur de 2 m2, (aussi performant, sinon plus, que le mien de 3m2), un radiateur ayant une grande surface de dispersion (4 m2 ou plus, c’est à voir) et un coffret contenant le circulateur, le thermostat et le vase d’expansion à membrane.  En outre, c’est une solution qui permet de pallier l’absence de plancher chauffant. Un avantage de mon installation est qu’il n’y a pas d’échangeur. L’eau (additionnée d’antigel) passe directement du capteur  dans le radiateur. Il y a donc très peu de perte. Ce modèle ne devrait pas coûter plus de 1.300 euros, pose comprise. On pourrait imaginer un système comportant deux capteurs de 2m2 irriguant deux radiateurs installés relativement près des capteurs, pour éviter au mieux, les pertes de calories. Pour l’été, deux solutions se présentent : ou bien on met un cache devant le capteur, on vide l’installation et on arrête le circulateur  On peut aussi démonter le capteur  et  le ranger  dans le garage, étant donné que les capteurs du commerce sont très légers. En tout cas, il est temps de mettre l’énergie solaire à l’ordre du jour, de toutes les façons possible. Mon système devrait intéresser les gens qui habitent en villa et qui ne se chauffent qu’avec l’électricité. En outre, c’est une solution plus rentable que ces poêles à pétrole qui sont chers à l’achat, puisent de l’oxygène dans l’appartement et produisent une chaleur à peine moins chère que celle qui est produite par un radiateur électrique; au mieux, une « économie » de trois centimes d’euros, par rapport au kWh.  Un slogan écolo proclamait jadis :« Avec le solaire, éclipsons le nucléaire ». Ce n’est pas possible dans l’état actuel de la technique, mais on peut lui porter déjà un sacré coup.

des utilisateurs satisfaitsDernières nouvelles : 

    Voici une autre vue de l'installation: les utilisateurs de solaire sont heureux !
On voit le radiateur à l'intérieur et par la fenêtre, le sommet du capteur.
J'ai l'intention de mettre 6 m2 de + de capteur  pour  tripler la puissance avec un ballon tampon de 150 litres.
 
contact: Michel Evrard
evrardmichel1940@free.fr

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